Activité physique et gestion de l’obésité

  • La pratique régulière de l’activité physique entraîne un large éventail de bienfaits pour la santé des adultes toutes catégories d’IMC confondues, et ce, même en l’absence de perte de poids.
  • Lors d’interventions de gestion du poids, les exercices d’aérobie et de résistance peuvent favoriser le maintien ou l’amélioration de la capacité cardiorespiratoire, de la mobilité, de la force ainsi que de la masse musculaire. Ceci peut être important puisque ces résultats ne sont pas ciblés, et parfois ceux-ci peuvent être modifiés négativement par d’autres thérapies, telles que celles de la restriction calorique, la médication ou la chirurgie bariatrique.
  • Une activité physique aérobique (de 30 à 60 minutes d’exercice d’intensité modérée à vigoureuse la plupart des jours de la semaine) peut être envisagée chez les adultes qui souhaitent :
    • Obtenir une légère perte de poids et d’adiposité (niveau 2a, catégorie B);
    • Obtenir une réduction des graisses viscérales abdominales (niveau 1a, catégorie A) et ectopiques (p. ex., hépatiques et cardiaques) (niveau 1a, catégorie A), et ce, même sans perte de poids;
    • Favoriser le maintien de la perte de poids (niveau 2a, catégorie B);
    • Favoriser le maintien de la masse maigre pendant la perte de poids (niveau 2a, catégorie B);
    • Améliorer leur forme cardiorespiratoire (niveau 2a, catégorie B) et leur mobilité (niveau 2a, catégorie B).
  • Pour les adultes atteints d’embonpoint ou d’obésité, l’entraînement contre résistance pourrait promouvoir le maintien du poids ou entraîner une augmentation modeste de la masse musculaire ou de la masse maigre et la mobilité. (Niveau 2a, catégorie B)
  • Accroître l’intensité de l’exercice, y compris par un entraînement fractionné à haute intensité, permet d’améliorer de façon plus marquée la forme cardiorespiratoire et d’obtenir des bienfaits plus rapidement qu’avec l’activité aérobique d’intensité modérée seulement. (Niveau 2a, catégorie B)
  • La pratique régulière d’activité physique, avec ou sans perte de poids, peut améliorer de nombreux facteurs de risque cardiométaboliques chez les adultes atteints d’embonpoint ou d’obésité, y compris l’hyperglycémie et l’insulinosensibilité (niveau 2b, catégorie B), l’hypertension artérielle (niveau 1a, catégorie B) et la dyslipidémie (niveau 2a, catégorie B).
  • La pratique régulière d’activité physique peut améliorer la qualité de vie liée à la santé, les troubles de l’humeur (p. ex., dépression, anxiété) et l’image corporelle chez les adultes atteints d’embonpoint ou d’obésité. (niveau 2a, catégorie B)
  • La perte de poids ne devrait pas constituer l’unique critère de réussite permettant de juger une thérapie par l’activité physique.
  • Augmenter l’activité physique peut être une composante importante et intégrale pour toutes les stratégies de gestion de l’obésité.

* N.-B.: L’utilisation du genre masculin a été adoptée pour le reste du texte afin de faciliter la lecture et n’a aucune intention discriminatoire.

** Notez que nous avons traduit les messages clés, ainsi que les recommandations issues des lignes directrices; tandis que les chapitres complets et le matériel complémentaire sont disponibles uniquement en version originale anglophone.

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